Recrutements et départs récents

Cela fait 3 ans que je suis sur wow, et du serveur Cho'Gall au serveur de la confrérie du Thorium, je serais passé de petites guildes d'amis qui grandis pour finalement exploser, à la plus grosse guilde du serveur, qui a finalement explosé, à une guilde RP montant ma petite Zya ici il y a 2 ans qui a finalement laissé sa place à Tesseract puis à Rédemption pour les résultats que l'on sait, et à terme attérrir ici.

Ce que je retient de ces 3 ans est que quelle que soit la guilde à laquelle on appartient, les membres ne trouveront jamais tous leur compte. Quelle que soit la bonne volonté des officiers, des membres ou de ce que vous voulez, les envies, disponibilités, qualités, et autres des membres ne pourront pas être identiques.

Les veilleurs ont pour moi réussi la mieux cet amalgame entre la qualité, la fraternité, la bonne humeur, l'avancée, la maturité etc...

Vouloir trop de choses ne peut qu'amener vers un échec. Soumettre certain VRAI problèmes est primordial, mais nous devons aussi comprendre que quelque soit la décision finale qui sera prise par les officiers, elle ne pourra contenter tout le monde.

Ce que dis Gery je l'approuve d'un certain coté, mais à la fois je ne suis pas d'accord, parce que je fais confiance aux officiers et que je me dis que si guildage il y a eu par exemple, c'est qu'il y avait de bonnes raisons.
Le fait que les officiers ne nous disent pas tout est selon moi on ne peut plus logique. Une guilde ne peut pas etre geré par 60 personnes, sans quoi elle va inexorablement dans le mur.
Nous devons faire confiance à 4-5 personnes. Avoir confiance en leur capacité d'écoute lorsque nous faisons une remarque, leur capacité d'organisation, leur capacité de prise de décision, de gestion de conflits, etc.

Ce que je ne comprends pas tellement bien dans les problèmes actuels, c'est que selon moi, il n'y a pas vraiment de vrai problème, juste des désaccords qui ne devraient pas engendrer de prises de têtes.

Je me trompe peut être, mais que les personnes qui ont connu une guilde de cette importance dans laquelle ils se sentaient mieux me jette la 1ere pierre.

Le départ de Bohr/Ursan m'attriste terriblement, car outre le fait que c'est quelqu'un que j'apprécie énormement, c'est une perte énorme pour la guilde, quel que soit la personne qui le remplacera.
L'histoire entre Luna et Erta, perso, je m'en fous royalement. La encore ce sont 2 des personnes avec lesquels j'ai le plus d'affinité dans le jeu (et irl j'aurais également aimé). qu'est ce qu'on en a à faire de savoir nous qui a tort ou qui a raison, à qui est la faute etc..
Sortez du faux stress occasionné par wow et cherchez des solutions positives à chaques problemes que vous rencontrez de le jeu.

Je tenais également à m'excuser du fait de n'avoir pas été présent la semaine passé, mais j'ai eu la mauvaise idée de vouloir me fier au forum pour m'organiser et comme il ne me semble pas avoir vu de post indiquant la reprise des raids la semaine passé, je ne me suis pas organisé pour pouvoir etre la. Au temps pour moi si je me suis trompé.

Pour résumer, j'en ai marre de voir des gens que j'apprécie se faire la gueule pour des conneries qui ne devraient que nous apporter du plaisir, je suis TRES TRES peiné de voir le départ de certains et le risque de départ d'autres. Et enfin, comme Orcny, avec mon vécu sur wow, je ne supporterai pas un enieme disband pour des raisons a la mord moi le noeud.

MErci à tous d'être ce que vous êtes, mais acceptez vos divergences!

/KISS

*s'en va pleurer dans un coin*

Je me suis couchée triste dans l’auberge, en pensant au départ de l’Ours, et je n’arrivais pas à trouver le sommeil. Je me retournais sans cesse, le sommeil me fuyant. Ce ne fut que lorsque le ciel blanchit, annonçant l’aube que je parvins à m’endormir. Et voilà que je me mis à rêver. Dans mon rêve, je me retrouvais, glacée, nue, sur un sol enneigé, sous un ciel piqueté d’étoiles comme je n’en avais jamais vu. Tout autour de moi, la neige s’étendait à perte de vue, et un vent glacial me hurlait aux oreilles. Je me mis à marcher, espérant trouver un signe, un abri, une personne, quelque chose enfin, qui m’empêcherait de geler sur place. Après quelques pas seulement, je vis s’approcher une haute silhouette. Bien qu’ayant l’apparence d’une orc, je sus tout de suite qu’elle n’appartenait pas à ma race. Ses traits étaient parfaits, sa taille inhumaine, et il manquait à ses yeux la sauvagerie propre à ceux qui ont grandi à l’ombre de la Horde. Et surtout elle était nue, et ne semblait souffrir aucunement du froid qui me gelait. Elle s’adressa à moi avec une voix qui résonna dans ma tête, surpassant sans effort le hurlement du vent : - Sais-tu où tu es, jeune orc ?
Je lui répondis que non, mais qu’en tout état de cause c’était un endroit où je me gelais les couettes, et que s’il était possible qu’elle fit quelque chose, je lui en serais reconnaissante. Son visage s’illumina d’un sourire, et d’un geste de la main, elle fit apparaître de chauds vêtements. – Alors, reprit-elle, peux-tu répondre à ma question, maintenant que tu n’as plus à craindre le froid ?
Je proposais plusieurs lieux qui à ma connaissance étaient particulièrement froids, mais elle secoua négativement la tête à chacune de mes réponses. Alors que je m’échauffais et que je lui disais qu’elle ferait mieux d’arrêter de poser des questions à une personne qui vient de se réveiller en plein milieu d’un champ de neige, elle parla à nouveau d’une voix douce mais puissante, et qui résonna dans ma tête : - Tu es au centre de l’univers, à l’endroit même où la création se passe.
Ma réaction la surprit, je pense, lorsque je haussais les épaules. – C’est tout ce que cela te fait, d’être en ce lieu sacré, me dit-elle ?
- Ma foi, je ne pensais pas que ce soit comme ça, j’aurais plutôt vu un endroit chauffé, comme une grande salle, pas un champ de neige à ciel ouvert, avec un vent glacial.
Elle eut un rire chaud, et ce fut comme si le vent et le froid n’existaient plus : - Peut être que toutes les races n’ont pas les mêmes goûts que les orcs, tu sais, Arvandra ? Mais il y a des raisons à ce que ce lieu ressemble à cela.
- Lesquelles, répondis-je ?
- Eh bien, n’as-tu pas des soucis avec tes compagnons, reprit-elle ?
A ces mots, ma tristesse refit surface, et c’est d’une voix moins assurée que je ne l’aurais voulu que je lui répondis :
- Oui, en effet. Celui que j’appelais l’Ours nous a quitté et l’avenir me semble s’assombrir. Et je me demande si ce que je fais à réellement un sens.
- Alors, dit-elle, peut-être que je peux t’apporter ici quelques réponses.
- Pourquoi l’Ours est-il parti, il est si vieux, il semblait ne faire qu’un avec ce monde ?
- C’est qu’il a préféré partir avant que notre vieil ennemi l’engloutisse.
- Quel ennemi, de quoi parles-tu ?
- Du seul qui vaille, celui qui a vaincu tant de héros, le Néant.
- Et quel est ce Néant, comment le combat-on ?
- De la manière dont celui que tu appelles l’Ours l’a fait, car c’est la manière la plus sage, et ainsi, il laisse une chance à ce monde.
Je secouais la tête : - Je ne comprends rien à tes paroles, tu ne racontes que des bêtises, comment l’Ours pourrait combattre en disparaissant ? C’est absurde !
- As-tu remarqué le ciel, jeune orc ?
A ces mots, je relevais la tête et je dus reconnaître que les étoiles étaient bien plus nombreuses et bien plus brillantes que dans mon souvenir.
- Eh bien regarde cet amas d’étoiles brillantes, par là, dit mon interlocutrice en me désignant une constellation scintillante, sais-tu quel est son nom ?
- Je n’en ai aucune idée, et ça m’intéresse que moyennement de connaître le nom des lampions célestes.
- Tu as tort, vois-tu, car cette constellation s’appelle « Veille Eternelle ».
- Comme ce dont parlait l’Ours ?
- Oui, Arvandra, et sais-tu ce qu’est cette étoile brillante au centre de la constellation ?
- Ursan ? c’est Ursan, dis-je ?
- C’est Ursan, oui, répondit-elle, ou plutôt le résultat de ses actions sur le monde.
- Vous voulez dire que toutes les étoiles…
- Oui, toutes les étoiles du ciel sont les résultats des actions des héros passés de ce monde.
- Mais il y en a des milliers…
- Eh oui, des milliers et des milliers. Et elles illuminent le ciel depuis le début des temps, rendant le courage à ceux qui connaissent leur histoire. Chacune d’entre elles brille pour une bonne raison, et en c’est pour cela que même ceux qui ne savent pas ce qu’elles représentent, sont émus par le ciel étoilé.
- Ursan, criais-je, Ursaaaaan, reviens, Ursaaaaaaaan !
- Il ne t’entend pas, Arvandra, il n’est déjà plus là.
- Mais il n’est pas complètement parti, dites, il n’est pas complètement parti ?
Un fin sourire passa sur le visage de l’orc : - Non, effectivement, tu as raison, il n’est pas complètement parti. Il reste quelque chose de lui.
- Quoi, que reste-t-il, dis-je en regardant tout autour de moi ?
- Le vent…il reste ce vent.
A ce moment-là, une rafale me glaça.
- Vous vous moquez de moi, c’est ça ?
- Non, Arvandra, je te dis la vérité. Tu sais ce qu’est ce vent ? C’est le dernier souffle de vie des héros qui sont partis. Au départ, cet endroit était balayé par une douce brise. Puis avec chaque départ, la force du vent a augmenté, et c’est devenu un véritable blizzard. Mais dans ce vent sont inscrites les vies des grands héros du monde. Et si un jour, il m’en venait l’envie, je récolterai le souffle d’un héros, et je le ferai revenir dans le monde.
- Alors ce vent ?
- Oui, Arvandra, ceux qui savent l’écouter peuvent entendre les vies des grands héros qui ont combattu et qui sont maintenant disparu …Tu es encore jeune, tu sais, et il y a tant de choses que tu ignores…
C’est sur ces mots que je me suis réveillée ce matin, et de grosses larmes coulaient de mes yeux, mais ma tristesse s’était envolée, j’avais dormi toute la journée, et la nuit resplendissait.
Je levais les yeux vers les étoiles, cherchant la constellation de mon rêve et plus particulièrement une étoile brillant en son centre…
- Arvandra ? Tu te dépêches, on t’attend pour ce soir !
La grosse voix de Naarkrom me fit redescendre sur terre. Non mon temps d’être inscrite dans le ciel n’était pas encore décidemment venu.

Je terminerai juste par cette remarque : quelquefois, une rafale de vent plus forte que les autres vient nous frapper. Ne le prenez pas mal, et dites-vous que c’est sans doute la voix d’Ursan que vous entendez, mais qu’il parle trop vite pour que vous le compreniez….

J'aurais bien eu encore des choses à rajouter mais après avoir lu ce joli conte de mon ami Arvandra, les mots ne veulent plus sortir.
Je savoure cette belle histoire en regardant le ciel, et toutes les étoiles me disent la même chose: "Tu seras encore confronté à de nombreuses épreuves Orcny, comme tu l'a été toute ta vie, mais rappelles toi tous tes moments de bonheur et sois tranquille demain t'en réserve de plus beaux encore"
Je souris et, apaisé, je m'endors en rêvant à tout les belles choses qui m'attendront à mon réveil.

Tu es parti, mais nous n'avons pas failli
Devant nous le chemin est rude, long, terrible
Ton étoile nous guidera longtemps encore
Gràce à ton oeuvre nous pouvons vaincre sans toi
Pour toi, nous réussirons.